Se loger pour moins cher

Le logement est au centre de la vie de chacun et il peut peser lourd dans le budget. Il existe des solutions pour faire baisser la facture.

Louer un local vacant pour 150 euros par mois

Local

Occuper des locaux vacants en échange d’une redevance de 150 € par mois, charges comprises, c’est ce que propose la société Monoma (anciennement Camelot Property).

Le concept, qui a déjà fait ses preuves dans d’autres pays européens, représente un avantage tant pour le résident que pour le propriétaire. Pour le résident, c’est est une excellente opportunité de disposer d’un logement spacieux à loyer très réduit et pour le propriétaire, c’est l’assurance que son bien ne soit pas squatté ou vandalisés.

La clientèle de Monoma est très variée. Il y a des municipalités qui souhaitent ne pas laisser à l’abandon une école ou un commissariat de police, des entreprises qui veulent protéger leurs bureaux temporairement inoccupés ou encore des agences d’urbanisme dans le cadre de rénovation de quartiers.

Certains locaux proposés sont atypiques et peuvent être très spacieux.

Exemple de locaux proposés : écoles, églises, bureaux, usines, gares, aéroports, monastères, commissariat de police, châteaux…

Comme il ne s’agit pas réellement d’une location mais plutôt d’une résidence temporaire, aucun bail n’est établit et le propriétaire peut récupérer son bien quand il le souhaite. Un préavis d’un mois est tout de même fixé.

Les critères d’acceptation

• Être majeur
• Être ressortissant de l’Union Européenne ou disposer d’un titre de séjour valide
• Ne pas avoir d’enfant
• Ne pas avoir d’animaux
• Avoir des revenus réguliers
• Disposer d’un assurance habitation et responsabilité civile
• Avoir la possibilité d’emménager rapidement
• Avoir la possibilité d’être régulièrement présent dans l'immeuble proposé
• Fournir une attestation sur l’honneur de la famille ou de proches s’engageant à vous héberger sous un mois.

» Visiter Monoma


Logement contre service

La cité U affiche pleine et le logement individuel coûte trop cher. Le logement contre service peut vous tirer d’affaire. Un particulier peut vous en proposer un en échange de quelques heures de travail hebdomadaires. Il faut toutefois rester vigilant quant aux conditions d’engagement.

Ménage

Quel genre de service ?

Les services habituels sont notamment la garde d’enfants et le ménage.

Se méfier de l’exploitation

Pour dix à quinze heures de travail hebdomadaires, vous ne devriez plus rien payer comme loyer. La charge de travail que vous effectuez comble votre loyer. Si cela dépasse les 15 heures, c’est au propriétaire de vous verser de l’argent. L’idéal serait d’établir un contrat de travail avant de vous lancer dans cette formule de cohabitation. Celui-ci doit mentionner le type de service, le nombre d’heures et les responsabilités en cas d’accident. A défaut de contrat, il faut bien vous entendre avec la personne qui vous héberge sur les règlements à respecter.

Sur le web :

Toitchezmoi.com
Colocation-adulte.fr


Économiser de l'argent avec la colocation

Colocation

Quand on arrive en ville, la colocation semble être la meilleure alternative à la petite chambre sans éclat et au prix exorbitant.

Pour des frais moindres ou équivalents, le cadre de vie peut être nettement amélioré avec un appartement plus spacieux et confortable, surtout dans les villes où les loyers sont les plus élevés.

Autant dire qu’il y a tout à y gagner à louer à plusieurs un appartement plus grand : cela revient en moyenne à une économie d’environ 40%.

À cela s’ajoute les économies sur l’électricité, l’eau ou l’assurance habitation. Quand on démarre dans la vie active, ces dépenses dont on n’a pas l’habitude peuvent faire peur. Et à plusieurs, on fait front ensemble tout en faisant des économies.

De nombreux sites de petites annonces gratuites vous permettent de trouver des colocataires :

Savoir gérer les postes de dépense en colocation

Si la colocation présente de nombreux avantages financiers, pratiques et affectifs, l'expérience suppose néanmoins de savoir éviter certains pièges. Notamment ceux liés à la gestion des frais. Pour n'en oublier aucun, voici une revue de détail des principaux postes de dépenses. Pour une gestion plus efficace, n'oubliez pas non plus de désigner la personne qui supervisera le budget et les appels de fonds tout au long de l'année!

1. L'élaboration d'un budget commun pour la nourriture suppose des habitudes alimentaires compatibles et un train de vie homogène. La cagnotte commune implique en effet un minimum de goûts partagés : végétariens et adeptes de la bonne viande éviteront donc soigneusement ce type de formule... Pour ce qui est des comptes à la fin du mois, faites bien attention à ne pas perdre les tickets !

2. L'eau fait partie des charges avec l'électricité et le chauffage. Le propriétaire vous demandera de régler les charges par « versement de provisions » tous les mois ou tous les trimestres. Une régularisation sera effectuée chaque année pour ajuster les versements aux dépenses réelles.

3. Pour ce poste de dépense, pensez à faire établir le contrat d'abonnement EDF aux noms de chaque colocataire. Les factures resteront globales, mais les comptes s'en trouveront facilités. Notez que cela peut aussi servir à produire un justificatif de domicile. N'hésitez pas non plus à vous renseigner auprès des services EDF sur les solutions les plus économiques en fonction du volume des pièces.

4. Pour un chauffage collectif (chauffage au fioul par exemple), les charges sont directement payées au propriétaire. Pour un chauffage électrique en revanche, les charges sont payées à EDF. Attention, les systèmes de chauffage électrique anciens sont très gourmands et donc particulièrement chers. N'oubliez pas de demander au bailleur le détail des charges pour ce type d'appartement.

5. Pour payer le loyer de la colocation, la méthode la plus simple est de diviser le loyer par le nombre de colocataires. Si les chambres sont de taille inégale, tirez au sort l'occupation de celles-ci et prévoyez de changer au bout d'un certain temps : c'est la solution la plus simple ! Le loyer est réglé chaque mois, à une date ou à une période convenue avec le propriétaire. Le règlement peut se faire en espèces (jusqu'à 3 000 €), par chèque ou par virement automatique.

6. Au même titre que les dépenses énergétiques, la taxe d'habitation doit être équitablement partagée entre les colocataires. Notez qu'il est établi un seul avis d'imposition par logement, adressé à l'un des colocataires qui est donc officiellement redevable de cette taxe et se chargera du paiement. Il lui reviendra ensuite d'obtenir des autres colocataires qu'ils remboursent leur part.

7. Sachez qu'une seule assurance pour tous les colocataires est possible. Attention, celui qui souscrit doit impérativement informer son assureur de la situation de colocation et chacun des noms doit apparaître sur le contrat. Privilégiez l'assurance multirisques qui permet de couvrir un maximum de risques et d'assurer une quantité plus importante de mobilier.

8. L'idéal, c'est chacun sa ligne. D'autant qu'il faut aussi se connecter à Internet. Mais pour des raisons pratiques, une ligne fixe commune peut toutefois se révéler intéressante à condition de s'en servir uniquement pour recevoir les appels ! Bref, deux solutions : se faire confiance et partager la note ou opter pour la facture détaillée.

9. Les connexions Internet constituent un poste de dépenses non négligeable pour les étudiants. En collocation plus qu'ailleurs l'ADSL illimité apparaît donc comme la formule idéale dans la mesure où elle permet de couper la facture en autant de parts que de colocataires.

10. La redevance audiovisuelle est due quel que soit le mode d'acquisition du téléviseur ou du matériel assimilé : achat, don, prêt... En revanche, seul le propriétaire du téléviseur et du matériel doit le déclarer. Il vous revient ensuite de répartir le coût de la redevance entre chaque colocataire.


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