Règles de la Canasta - Comment jouer à la Canasta ?
Le jeu de carte la Canasta a été inventé en Uruguay, vers 1939-1940. Le mot canasta signifie « corbeille » en espagnol. Les règles en ont été fixées en Argentine, par une joueuse, Mme Artayeta de Viel, puis définitivement codifiées aux États-Unis, en 1951 (la canasta a été connue aux États-Unis vers 1946).
La Canasta se joue, de préférence, par deux équipes de deux joueurs, mais on peut aussi y jouer à deux ou à deux équipes de trois joueurs. C'est un jeu dans lequel il s'agit non pas de faire des levées, comme au bridge ou à la belote, mais de réaliser certaines combinaisons, en combinant les cartes que l'on a reçues à celles que l'on tire d'un talon après une défausse.
On constatera que le principe de la Canasta est assez voisin de celui du rami, par rapport auquel elle présente deux différences importantes :
1 - La Canasta est rigoureusement codifiée (alors qu'il existe un nombre considérable de formes du rami).
2. Les coups, les combinaisons, les écarts et les défausses, ainsi que la stratégie générale du jeu, sont beaucoup plus complexes.
Règles de la Canasta
Une partie se joue avec 2 jeux de 54 cartes. Elle a pour but de former une combinaison de 7 cartes avec 3 cartes semblables au minimum afin d'atteindre 5 000 points. La Canasta se joue en 2 ou 3 en jeu individuel, la canasta à 4 ou 6 se joue en équipe de deux.
Chaque joueur reçoit 15 ou 13 cartes pour un jeu individuel et 3 cartes pour les jeux d'équipe. Chaque équipe doit faire une combinaison de 50 points au début du jeu. Si un joueur a 3 cartes de couleur rouge au début de la partie, il procède à l'ouverture de la partie et doit les étaler avec un bonus de 100 points et 800 pour 4 cartes de couleur rouge. En cas d'omission de la déposition des 3 cartes, le joueur peut se rattraper au prochain tour mais si le jeu est fait, on lui enlèvera 500 points. Le joueur ouvre la partie s'il fait un brelan et un joker atteignant 90 points.
Le jeu comporte trois parties et le joueur de gauche commence en suivant le sens des aiguilles d'une montre. Dans les trois parties, il y a l'action de tirer une carte du talon, poser des cartes et écarter ou défausser une carte.
Le joueur commence par prendre une carte du talon, le tirage est exclusif et le dépôt de carte est obligatoire si le joueur possède trois cartes de même rang avec les faces visibles. Le talon et la défausse sont placées côte à côte. Poser une carte consiste à compléter la combinaison dans la défausse avec une carte complémentaire ou un joker.
Le joueur qui prend une carte dans la défausse doit tout de suite l'utiliser pour former une canasta ou un brelan avec un joker. Par la suite, le joueur est contraint d'employer toutes les cartes de la défausse. Chaque joueur peut geler la défausse pour empêcher l'équipe adverse de réaliser une combinaison en utilisant la carte 2 ou le joker. Les 3 noirs sont des cartes d'arrêt et pour cela, il est impossible de prendre les cartes dans la défausse. Ces cartes sont utilisées quand une équipe a fini une canasta. Les 3 noirs sont utilisés en derniers recours quand le joueur ne dispose plus d'aucune carte rouge. Dans ce cas, il est impossible d'user du joker.
S'il n'y a plus de carte dans le talon, la partie continue tant que les joueurs possèdent des cartes en main. L'utilisation du joker et de la carte 2, appelées cartes volantes, est possible avec deux cartes naturelles, elles peuvent remplacer toutes les cartes. Le joker vaut 50 points, les cartes as et deux valent 20 points, les figures avec le 9 et le 10 ont chacune 10 points et les autres cartes restantes valent 5 points.
Les bonus de la canasta varient selon les combinaisons, une canasta mixte vaut 300 points, une canasta naturelle 500 points. Le bonus de la sortie naturelle est de 100 points et celui de la sortie surprise est de 200 points.
Une partie de canasta est terminée quand une des équipes a fait une combinaison de 7 cartes ou une canasta et un des membres n'a plus aucune carte dans sa main. Même si une équipe a terminé la partie de canasta, elle n'est pas forcément la gagnante.